L’impact des prix de l’immobilier sur le pouvoir d’achat
Publié le 07 Mars 2016 par Ouest Immobilier Neuf
Deux synthèses, une réalisée par LPI-Seloger et l’autre par VousFinancer.com, mettent en avant les différences entre Français en terme de pouvoir d’achat immobilier.
Le prix de l’ancien augmente dans l’Ouest
56 % des villes de plus de 100 000 habitants ont vu le prix de l’immobilier ancien augmenter en 2015. C’est ce que révèle le dernier baromètre LPI-Seloger.com, paru mi-février. Et toutes les villes n’ont pas été logées à la même enseigne. En effet, si l’augmentation moyenne a été de 0,5 % en un an, certaines villes ont bénéficié d’une véritable explosion des prix. D’autres, comme Rennes (+5,3 %) ou Bordeaux (+3,7 %) ont connu une hausse légèrement moins marquée mais tout de même appréciable pour les vendeurs.
Paris bénéficie également une baisse de 0,6 % avec une disparité des évolutions assez marquée entre les différents arrondissements.
Quelles conséquences sur le pouvoir d’achat ?
Pour le savoir, il faut se tourner vers une étude réalisée par le courtier Vousfinancer.com, publiée en ce mois de février. Celle-ci compare niveau de revenus, taux de crédit et prix immobiliers, pour dresser un classement du pouvoir d’achat immobilier dans les grandes villes. Bien sûr, celui-ci varie fortement d’une agglomération à une autre.
Les moins bien lotis restent les habitants de la capitale : avec des prix immobiliers médians s’élevant à 8 387€ du m², les Parisiens ne peuvent s’offrir que 26 m² avec un crédit immobilier sur 20 ans. À Rennes, il est plus difficile de « bien » se loger avec un revenu moyen (2 019€), puisqu’il n’est possible d’acheter « que » 45 m².
Les résultats mettent donc en évidence de fortes disparités. Cependant, certaines banques consentent à accorder des baisses supplémentaires sur les taux d’emprunt aux ménages qui disposent de revenus importants et d’un apport personnel élevé.
L’activité immobilière devrait ainsi progresser d’environ 5 %. Niveau prix, le moral peut également être au beau fixe, puisqu’ils devraient connaître entre 1 et 2 % de hausse. Les écarts de pouvoir d’achat pourraient donc se creuser à nouveau en 2016. Reste une bonne nouvelle : les taux d’intérêts retrouvent leur niveau le plus bas historique. Et cela devrait être le cas tout au long de l’année !
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