Depuis peu, certains artisans usurpent les qualifications obligatoires pour isoler les logements, poser des pompes à chaleur, panneaux photovoltaïques... C’était inévitable. Alors que les Français sont de plus en plus enclins à entreprendre des travaux de rénovation énergétique au sein de logements (environ 14% des travaux), les professionnels du bâtiment mettent en garde contre la recrudescence de nouveaux "éco délinquants."
Le litige : RGE, pour "reconnu garant de l’environnement"
Depuis deux ans, les propriétaires désirant bénéficier des coups de pouce de l’Etat pour financer leurs travaux notamment avec le crédit d’impôts ou l’Eco PTZ. Les propriétaires souhaitant rénover leur intérieur sont dans l’obligation de faire appel à des entreprises arborant ce label. Il en existe un peu plus de 50 000 en France. Or selon les principaux organismes certificateurs (Qualibat, Qualifelec, Qualit’EnR) qui délivrent ce titre, un nombre croissant de petits malins sont tentés d’usurper le logo. Difficile de chiffrer l’ampleur de ces escroqueries !
Comment vérifier qu’il s’agit d’une véritable entreprise ?
Un RGE valide
Pour éviter de tels problèmes, les organismes de qualification rappellent que le certificat RGE doit à la fois comporter un numéro de SIRET, préciser le domaine de compétences de l’artisan et être assorti d’une date de validité renouvelée tous les 4 ans.
Une vérification sur internet
Un site internet officiel :
renovation-info-service.gouv.fr, régulièrement mis à jour, recense l’ensemble des entreprises labélisées. Quelle que soit leur spécialité (pose de panneaux photovoltaïques, de pompes à chaleur, travaux d’isolation…).
Avant de s’engager avec une entreprise, quelques réflexes de bon sens sont donc toujours de mise : méfiez-vous des discours commerciaux exagérés, faites établir au moins deux ou trois devis détaillés (marques du matériel installé, délai de travaux, garanties…), n’hésitez pas à demander des références de chantier et allez voir sur place. Le bouche à oreille, un facteur clés de réussite !
