L’immobilier de luxe à Paris se vend moins bien que dans les autres capitales
Publié le 18 Février 2016 par Ouest Immobilier Neuf
Les prix de l’immobilier de luxe parisien n’ont pas augmenté autant qu’ailleurs. De plus les transactions supérieures à 10 000 € le m² ont reculé depuis 3 ans. L’immobilier parisien haut de gamme ne répond pas aux critères internationaux du luxe.
Le luxe est français sauf dans l’immobilier
La capitale parisienne reste une destination touristique très prisée, mais de là à convaincre les étrangers non résidents d’y investir dans l’achat d’un bien, il y a une différence. On retrouve deux phénomènes inquiétants pour les biens de luxes (des biens supérieurs à 3 millions d’euros), le premier est la taille des appartements parisiens qui sont orientés vers des surfaces plus petites (56 m² en moyenne), et le second sont des prix qui décrochent par rapport à ceux des autres capitales.
Paris se situe au quatrième rang mondial
La capitale française n’arrive qu’en septième position en nombre de ventes d’un montant supérieur à un million de dollars et l’écart avec d’autres capitales s’accroît au détriment de Paris.
Evidemment, appliqué au luxe, le « déclin » est une notion qui peut laisser rêveur : le prix moyen des biens de prestige atteint quand même, dans la capitale française, 14 500 euros le m². Mais c’est une paille par rapport aux 36 527 euros que coûte le m2 londonien. New York (21 216 euros le m²) et Hong Kong (20 108 euros le m²) sont aussi au-dessus de la barre des 20 000 euros, contrairement à la France.
Paris n’est pas assez tournée vers l’internationale
Car l’immobilier de luxe est un marché où prédominent les acheteurs étrangers, or Paris est l’une des grandes capitales les moins ouvertes à l’international. Selon les chiffres des Notaires de Paris-Ile-de-France, seules 8% des transactions y sont le fait des étrangers contre 20% pour Londres voire 3% seulement si on ne considère que les non-résidents. Le nombre d’étrangers résidant hors de France et achetant à Paris est en décroissance, il est redescendu en dessous de 3% des transactions après avoir dépassé les 4% en 2008 et 2009.
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