1200 logements en 3 ans sur l'île de Nantes

Les grues dans le ciel de l'île de Nantes sont désormais une vision habituelle. Sur les emplacements des anciens chantiers navals, se dresse désormais des ensembles d'appartements neufs, des commerces et des bureaux. Il faut dire que la métropole Ouest Atlantique s'est donnée de grandes ambitions, que les promoteurs se font fort de réaliser grâce à l'appui de la loi Pinel.

La Samoa (Société d'Aménagement de la Métropole Ouest Atlantique), compte bien construire 1200 logements supplémentaires sur l'île de Nantes d'ici à 3 ans. Toutefois l'accent a été mis sur le contrôle du marché. Ainsi ces habitations seront réparties en logements à caractères sociaux, en logements du secteur libre, mais également à travers une version dite « abordable ».

Le principe consiste à autoriser les promoteurs à construire, à condition de réserver certains logements à vendre aux alentours de 2650 €/mètre carré.Un chiffre bienvenu pour les ménages aux revenus moyens, au vu des 3570 €/mètre carré de moyenne, avancés par la fédération des promoteurs. D'ailleurs les prix de l'immobilier neuf ne cessent d'augmenter à Nantes métropole, pour se rapprocher de plus en plus des chiffres de la communauté urbaine de Lyon.

Pour Christophe Duretete, de chez Kaufman & Broad, si les programmes immobiliers sortent de terre, c'est bien grâce à la loi Pinel. Le promoteur qui construit en ce moment un immeuble comprenant une école hôtelière, des commerces et 300 appartements sur l'île de Nantes, accueille à bras ouverts cette mesure de défiscalisation qui « encourage donc à acheter ».

Les particuliers investisseurs perçoivent une remise d'impôt équivalent à 2 % du prix du logements par an, pour toute mise en location de 6 ans ou 9 ans. S'ils continuent à louer de la 10e à la 12e année, la remise d'impôt sera de 1 %. Mais surtout, pendant toute cette période ils auront le droit de louer à leurs ascendants et descendants, ces derniers réunissent les conditions.