Aujourd’hui on constate une belle avancée des ventes en un an sur 2015, notamment grâce à un marché de l’immobilier neuf en progression significative de 20 %. Plusieurs raisons laissent à penser que 2016 gardera ce rythme soutenu de ventes. En effet, les taux d’emprunt sont au plus bas et la loi PINEL prend enfin son rythme de croisière et donne confiance aux futurs acheteurs.
Un PTZ+ revu à la hausse en 2016
Actuellement, le PTZ+ est à la hauteur de 26 % du prix du bien immobilier. Dès janvier 2016, la participation montera à 40 % pour le bien souhaité. Pour les 3 grandes métropoles de l’Ouest (Nantes, Rennes, Bordeaux), les ressources annuelles ne doivent pas dépasser 30 000 € pour une personne seule et le plafond est fixé à 60 000 € contre 52 000 € pour un couple de deux enfants.
La Bretagne construit davantage
Les choses vont mieux pour le bâtiment, avec une hausse importante des permis de construire des logements collectifs. Pour la Bretagne tous les indicateurs sont dans le vert : plus d'autorisation, plus de démarrages de chantiers. Les performances sont notables, il s'agit d'une hausse de +9 % du nombre de permis de construire accordés, et de +1,2 % des démarrages de chantier.
Nantes poursuit sur sa lancée est Rennes se révèle !
Les promoteurs de Nantes et Rennes ont de nombreux fonciers dans les cartons et 2016 devrait être une année riche en projet sur Rennes et Nantes notamment. On a frôlé la pénurie de biens sur fin 2015 et de doutons pas que les nouvelles offres de programme immobiliers sont de qualités et ravissent les acheteurs qui ont retrouvé la confiance.
Les taux vont remonter fortement en 2016
Les taux d’emprunt sont exceptionnellement bas et l’augmentation du plafond pour le PTZ+ offre d’autres possibilités aux acheteurs qui ont d’autant plus confiance grâce à ces nombreux facteurs positifs pour l’immobilier neuf. Cela peut paraître anodin mais la Fed américaine vient de relever son taux directeur de 0,25%, ce qu'elle n'avait pas fait depuis 7 ans. C'est le signal qu'attendait toutes les banques européennes et françaises pour initier un effet balancier vers des hausses qui pourraient atteindre chez nous 1% d'ici fin 2016. C'est beaucoup mais cela ne devrait pas perturber le rebond attendu. Mais une fois de plus ce sont les banques qui vont récolter les fruits de l'embellie.