Pourquoi les promoteurs bretons sont frustrés
Publié le 15 Décembre 2015 par Ouest Immobilier Neuf
La Bretagne compte 20 000 habitants supplémentaires par an, mais on ne construit pas assez pour eux. Ça n'est pas la faute des promoteurs disent ces derniers, mais plutôt des recours abusifs qui bloquent 30 000 projets en France. Ils réclament des procédures 2 fois plus rapide, ainsi qu'un assouplissement des règles de construction.
Pénurie de logements neufs en Bretagne
Il faudrait aujourd'hui 11 mois pour
vendre tous les programmes immobiliers à Rennes Métropole, et 10 mois pour écouler tous ceux de Quimper. C'est ce qu'explique Patrice Pinson, président de la fédération des promoteurs de Bretagne, dans les colonnes de Ouest-France.fr. Or il faut souvent plus de 2 ans entre la demande de permis de construire et l'obtention, ce qui pourrait déboucher sur une raréfaction des logements neufs.
Car l'année 2016 s'annonce plutôt bien, avec la continuité du dispositif de défiscalisation Pinel, et
l'élargissement du PTZ+. Les ménages désireux de diminuer leurs impôts et d'améliorer leur retraite achètent pour louer, tandis que les primo accédants recherchent une résidence principale neuve, sans travaux et peu énergivore.
Des procédures favorables aux promoteurs
Les procédures de recours contre les permis de construire bloqueraient 30 000 logements en France. Les promoteurs disposent de leurs propres procédures d'appel, qui leur donneraient raison dans plus de 95 % des cas. Seulement le cheminement est long, plus de 2 ans sont nécessaires entre le recours et la victoire en appel.
Les promoteurs bretons réclament ainsi de ramener les délais « à 4 mois en première instance, 6 mois en appel ». Ils pointent également du doigt une mixité sociale s'appliquant par immeuble, plutôt que par quartier. Et de citer notamment Lorient, où chaque immeuble dépassant plus de 6 logements doit contenir 20 % d'habitations à caractère social.
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