Le Grand Ouest veut construire davantage
Publié le 29 Octobre 2015 par Ouest Immobilier Neuf
Les chiffres du commissariat général au développement durable sont optimistes pour le secteur de la construction. Le nombre de logements autorisés progresse sur 3 mois, et les mises en chantier sont plus nombreuses. L'ouest de la France devrait être particulièrement actif au cours des 12 prochains mois, pour avoir obtenu davantage de permis de construire.
28 000 logements neufs autorisés en Aquitaine
Si le secteur du bâtiment se porte bien en Aquitaine, c'est particulièrement
grâce au dynamisme de Bordeaux métropole qui concentre 58 % des ventes du 1er semestre (source promoteurs). Cette hausse des ventes avait débouché sur une réduction de l'offre, avec près de 2500 logements disponibles sur la périphérie bordelaise. Ce déficit vient d'être comblé avec une hausse de
+7,5 % des logements autorisés.
La Bretagne fait plutôt bien de son côté, avec 18 700 logements neufs autorisés à construire, dont 8200 dans le collectif. Cela représente une progression de +2,8 % sur 1 an, principalement tirée vers le haut par Rennes Métropole. La préfecture de l'Ille-et-Vilaine et son aire urbaine représentent 54 % des ventes du bâtiment breton.
On va construire davantage en Normandie
La fédération des promoteurs constate que les ventes de logements neufs à occupant en Normandie, bondissent de +12 % d'un semestre à l'autre. Pour autant en Basse-Normandie les démarrages de chantier diminuent de -14,4 %, et même de -16,1 % en Haute-Normandie. Il fallait donc combler ce déficit pour répondre à l'offre, c'est chose faite avec +8,2 % de logements autorisés dans la première, et +5,4 % dans la seconde.
La
présence des investissements dans l'immobilier neuf a bondi de +28 % dans ces 2 régions, boostée notamment par une baisse des prix de -3,1 %. Pris au dépourvu, le marché a ainsi vu son offre baisser de -19 %, mais les chantiers devraient redémarrer dans les mois qui viennent. En Basse-Normandie, Rouen et Caen tirent les ventes vers le haut, tandis que Le Havre est à la peine.
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