Les acheteurs négocient fortement sur les studios anciens
Publié le 21 Octobre 2015 par Ouest Immobilier Neuf
Le marché immobilier se fluidifie grâce aux efforts des secundo accédants. Ils acceptent d'abaisser leurs prix afin d'acheter un logement plus grand, ce qui chez ORPI a permis d'augmenter les transactions de 15 %. Et la négociation est encore plus présente sur les petites surfaces, généralement recherchées par les investisseurs, mais dont les vendeurs font face à la concurrencent de l'immobilier neuf.
Des studios anciens négociés à -5 %
Si
l'immobilier locatif reste un investissement valable pour la majorité des Français, ces derniers recherchent avant tout la rentabilité. Et si l'immobilier neuf est généralement plus cher que le bâti, l'achat contre mise en location à loyers raisonnablements plafonnés permet d'obtenir d'importantes remises d'impôt. Tous calculs faits, la différence de prix est vite gommée, ce qui oblige les vendeurs à généralement abaisser leurs prix de 5 %.
Les villes universitaires comme Bordeaux n'y échappent pas, avec une négociation moyenne de 5,05 % sur les studios, c'est ce que nous apprend le baromètre de l'écart des prix ORPI–Le Figaro–Explorimmo. À Nice les vendeurs ont dû lacher 5,25 % de leste pour conclure les transactions sur leurs T1. À Strasbourg ils ont réussi à limiter la casse à -5,10 %, pour finir au prix moyen défiant toute concurrence de 60 705 €.
Faut-il investir dans un studio neuf ou ancien ?
Si l'on veut pouvoir acheter une petite surface au rabais, il faut s'attendre à viser les biens immobiliers nécessitant des travaux. On pourra alors mettre en location son plafond de loyer, et déduire le coût des rénovations de manière à espérer se créer un déficit foncier. Mais attention, car en cas de revente le calcul de la plus-value ne prend pas en compte le coût des travaux, mais le prix de vente moins le prix d'achat.
L'achat d'un studio dans un programme immobilier neuf pour mise en location, ne nécessite pas de travaux, et bénéficie d'une assurance construction de 10 ans. Le propriétaire bailleur perçoit une
remise d'impôt annuelle de 2 % du prix du bien immobilier acquis, pour toute mise en location pendant 6 ans ou 9 ans. S'il continue de louer de la 10e à la 12e année, sa remise d'impôt descendra à 1 % du prix d'achat.
Un tour de calculette s'impose avant de porter son choix.
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