Les charges de copropriété en baisse à Paris
Publié le 24 Septembre 2015 par Ouest Immobilier Neuf
Les parisiens se réjouissent, le montant de leurs charges de copropriété continue de baisser. Mais il ne s'agit que de la conséquence d'un hiver exceptionnellement doux, car d'un autre côté certaine charge sont en augmentation. Voici le détail fourni par la FNAIM du Grand Paris, qui place la moyenne à 37,05 €/m².
Économie de 7,5 % pour 8 millions de copropriétaires parisiens
Qu'on se le dise, habiter dans la plus belle ville du monde a un prix. Tout d'abord
le m² médian avoisine désormais les 8000 €, et surtout les charges de copropriété sont plus élevées que dans un bourg des plaines de la Beauce. À Paris un copropriétaire a dû dépenser en moyenne 37,0 5 €/m² en 2014, ce qui est toujours mieux que les 40,02 €/m² de 2013. En moyenne il en était quitte pour une facture de
2074,80 € par lot, ce qui représente tout de même un point important.
Il a donc été ravi d'apprendre que pour la 2e année consécutive, ses charges de copropriété ont diminué. Mais il ne s'agit que de l'effet d'un hiver relativement agréable, qui a permis aux parisiens de baisser le radiateur. En 2014 ils ont ainsi pu réaliser une économie de chauffage de 24,7 %. Ils ont ainsi dépensé 368,5 € en moyenne pour se tenir les pieds au chaud, alors que l'année précédente leurs facture se montait à 489,43 €.
Ces charges de copropriété qui augmentent à Paris
Il y en a peut-être qui déchanteront si cet hiver s'annonce particulièrement rigoureux. Car à la vérité les dépenses d'impôts ont augmenté de +17,7 % en 2014, et encore on ne parle pas de la taxe foncière ni de la taxe d'habitation. Il s'agit surtout des impôts collectifs, comme la taxe de balayage qui a carrément augmenté de +80 %.
Quant aux honoraires des syndics de copropriété, ils n'ont pas suivi la tendance du chauffage. En 2014 ils sont passés de 164 € à 174,7 € par lot, soit une hausse de +6,5 %. Cette différence est la conséquence de nouvelles mesures de la loi ALUR entrées en application, tels que la gestion des comptes bancaires séparés. Toutefois le secrétaire général de la FNAIM tempère, en rappelant que l'on est loin des 20 % d'augmentation prévus.
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