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Budget travaux moyen dans l'immobilier ancien : 19 000 €

Publié le 17 Septembre 2015 par Ouest Immobilier Neuf

Bien sûr il y a des biens immobiliers anciens en parfait état à vendre sur le marché, mais il n'y en a pas partout. Une enquête de l"ANIL montre que 36 % du parc en vente nécessite des travaux d'amélioration ou de rénovation. Budget moyen dépensé par l'accédant sur ce type d'achat : 19 000 € la première année, et ce n'est pas fini.

Des travaux plus coûteux sur les maisons anciennes

En moyenne les accédants à la propriété qui achète de l'immobilier ancien avec travaux, effectuent leurs dépenses en 2 temps. La première année ils se donnent un budget moyen de 22 000 € lorsqu'il s'agit d'entamer des réparations dans une maison, et de 11 000 € pour un appartement. Plus généralement les primo accédants consacrent un budget de 12 000 € à leurs travaux, avec 19 000 € pour tous les acheteurs en général.

Au cours des 3 années suivantes, vient la 2e vague de dépenses. Dans l'ensemble ils y consacreront 7000 €, soit un budget total de 26 000 €. Là encore les appartements coûteront le moins cher avec des dépenses de 5000 €, tandis que pour les maisons le budget grimpera à 8000 €. Prudents mais également plus limités financièrement, les primo accédants se contenteront de dépenser 6000 € de la 3e à la 4e année.

Un important parc de logements à rénover

En se basant sur des données compilées par l'INSEE, les enquêteurs de l'ANIL se sont rendus sur le terrain pour récolter des informations, sur les transactions immobilières intervenues entre 2010 et 2013. Les résultats sont sans appel : 48 % des biens à vendre au cœur des grandes villes nécessitent des travaux. En revanche dès lors que l'on s'écarte en zone périurbaine, cette proportion descend à 29 %. Par ailleurs le parc immobilier neuf ou récent représenteraient 50 % de l'offre, en espace périurbain.

C'est dans ce contexte qu'1 acheteur sur 3 a dû se tourner vers un logement ancien avec travaux, dans 31 % des cas son choix a été motivé par des raisons budgétaires. L'étude montre que 56 % d'entre eux doivent procéder à une mise aux normes, avant que 43 % ne s'occupent d'améliorer le confort de leur habitat. Enfin 35 % d'entre eux effectueront des dépenses afin de réduire leur facture énergétique.