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Déjection canine : la technologie ADN au service de la propreté des villes
Publié le 29 Septembre 2014 par Ouest Immobilier Neuf
En France, on n'a plus de motocrottes mais on a encore des idées. C'est ce qu'a démontré la société bordelaise Animagène au cours du salon EDILE de La Rochelle, le week-end dernier. Sa méthode : relever l'emprunte ADN de l'animal, pour retrouver ainsi son indélicat propriétaire. Aussi simple que peu coûteuse, cette méthode nécessite toutefois la mise en place d'un fichier ADN national.
Les déjections canines, ce problème national
Cela fait 10 ans que l'on n'aperçoit plus de motocrottes dans nombre de grandes villes, pour cause de coût. Lorsqu'en 2004 la municipalité de Paris a décidé de se passer de ces merveilleuses machines, la dépense se montait à 10 millions d'euros par an pour ramasser et gérer les quelque 16 t de crottes de chien.
Si aujourd'hui les habitants sont animés d'un certain devoir civique, on ne peut eviter les indélicats. C'est ainsi que les rues de nos villes sont quelquefois parsemées des déjections du meilleur ami de l'homme.
La technologie au service de la propreté des rues
Ce week-end à La Rochelle, avait lieu le salon EDILE (achat public d'équipement, de services et d'aménagement des collectivités territoriales). Et là coup de théâtre, une société bordelaise crée la surprise avec une technologie nouvelle bien que loin d'être révolutionnaire de nos jours, et voici comment ça marche.
Un employé municipal s'aperçoit de la présence d'une déjection canine sur la voie publique. Immédiatement il dégaine son kit de prélèvement, frotte un bâtonnet contre la crotte incivique, dépose le bâtonnet dans un tube et envoie le tout au laboratoire de la société Animagène de Bordeaux.
Moyennant la modique somme de 200 € par analyse, le laboratoire fait connaître l'emprunte génétique de l'animal à la municipalité. Animé d'un sentiment de justice, les employés municipaux consultent le fichier national I-cad (Identification des carnivores domestiques).
Le maître indélicat est aussitôt mis à l'amende, tandis que l'animal est pardonné car ayant agi sans connaissance de cause.
Dissuasif, efficace, mais inapplicable pour l'instant
Si ce procédé prouvera son efficacité par son aspect dissuasif, il n'est malheureusement pas encore applicable. Car le fameux fichier I-cad n'oblige les propriétaires qu'à faire enregistrer le numéro de tatouage de leur carnivore de compagnie. Il manque encore une modification du texte de loi pour obliger le référencement de l'ADN.