Nantes : des chantiers à la culture
Publié le 16 Juillet 2015 par Ouest Immobilier Neuf
Cette semaine le magazine en ligne Challenges.fr revient sur le chemin parcouru par Nantes depuis la fermeture de ses chantiers. Une bonne occasion pour rendre hommage à une ville dont on ne donnait pas cher il y a 30 ans. De l'avis des nantais un homme est responsable de ce succès, l'ancien maire Jean-Marc Ayrault.
Nantes, une qualité de vie acquise à la volonté
C'est en 1987 que les chantiers navals de l'île de Nantes ferment leurs portes. La capitale de la Loire-Atlantique perd son statut de cité industrielle, et doit maintenant se tourner vers l'avenir. Mais quel avenir ? Lorsque Jean-Marc Ayrault est élu maire 2 ans plus tard, il prend la direction d'une ville qui doute. Mais comme il le rapporte lui-même dans les colonnes de challenges.fr, « Il s'est produit à ce moment-là un sursaut fondateur, qui a redonné aux nantais des raisons de croire en eux ».
Heureusement cette année-là le
TGV relie la ville à Paris en 2 heures seulement. Alors la nouvelle équipe municipale en profite pour mettre en avant la qualité de vie, le climat, et la proximité avec la mer. Les activités culturelles poussent comme des champignons, et petit à petit les entreprises commencent à s'installer dans cet eldorado de l'Ouest,
où les prix du foncier sont bien moins chers qu'en région parisienne.
Nantes attire les populations et construit
En 1990, la communauté urbaine de Nantes comptait 707 153 habitants. 9 ans plus tard 70 000 personnes supplémentaires s'y étaient installées, et au dernier recensement de 2012 la capitale des Pays de la Loire rassemblait 898 000 personnes.
C'est au début des années 2000 que la municipalité s'aperçoit que 25 000 habitants supplémentaires se sont installés en l'espace de 10 ans. C'est l'effet SNCF, Bouygues Télécom et Capgemini, dont l'implantation a créé des emplois, et drainé un solde migratoire positif.
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