En Côtes-d'Armor, l'immobilier neuf fait la loi

Le baromètre des notaires de l'Ouest fait apparaître de grandes différences entre l'immobilier neuf et ancien. Alors que dans le premier cas les appartements ont gagné plus de 10 % de valeur en 1 an, le prix des logements anciens baisse de près de 3 %. Pour autant la rareté peut-être un effet de cherté, car il n'y a guère que sur la côte et aux alentours de Saint-Brieuc que les promoteurs sont actifs.

En Côtes-d'Armor les grues ne s'activent guère que sur les grandes villes du littoral. Et ça marche, car à Saint-Brieuc le prix médian d'un appartement neuf s'établit à 3410 €/m², là où l'immobilier ancien a perdu 3,4 % en 1 an, descendant désormais à 1120 €/m². Mais la chute est encore plus lourde pour les propriétaires d'immeubles anciens sur le littoral de Plestin les Brèves à Binic. La pierre ancienne perd 7,1 % en 1 an pour descendre 2300 €/m². Les appartements neufs se maintiennent à 3070 €/m².

 

Les prix sont plus chers dès lors que l'on se dirige sur le littoral de Morieux à Lancieux. Il faut désormais compter 3680 €/m² pour devenir propriétaire en VEFA, contre 2740 €/m² dans l'ancien. En revanche de ce côté-ci des côtes de Bretagne la vieille pierre se porte mieux, pour avoir gagné 4 % en 1 an.

Depuis 1 an l'âge moyen des acquéreurs des côtes d'Armor s'établit à 47 ans. Toutefois 2 tranches d'âge sont particulièrement représentées : celle des 30–39 ans à 22 %, et celle des 50 à 59 ans à 20 %. Dans l'intervalle se glissent 19 % d'acquéreurs de 40 à 49 ans, tandis que les seniors de 60 à 69 ans représentent 19 % du volume. Les moins de 29 ans se dirigent surtout vers les bassins économiques des métropoles, ils n'ont été que 14 % cette année.

Leur origine est la même que dans le reste de la Bretagne : locale. Ils sont à 40 % originaires du même département, et 26 % d'entre eux achètent dans la même commune. On note toutefois que les franciliens sont relativement nombreux, pour désormais représenter 10 % des acquéreurs des Côtes-d'Armor.