Les prix de l'immobilier neuf seraient-ils en train de remonter ?
Publié le 06 Juillet 2015 par Ouest Immobilier Neuf
Décidément le marché de l'immobilier neuf ne réagit pas comme l'ancien. Selon le dernier baromètre LPI SeLoger, le prix des appartements neufs aurait augmenté sur les 3 derniers mois. Et avec l'annonce de la remontée des taux d'emprunt, le dynamisme de l'été pourrait maintenir la tendance.
Les appartements neufs coûtent plus cher
À la fin du mois de mai, le prix de vente des appartements neufs est de 1,6 % supérieur à son niveau de la période mars–mai 2014, La progression est d'autant plus flagrante au cours des 3 derniers mois, avec 0,9 %. Du côté des maisons, c'est l'inverse qui se produit. En 1 trimestre on note une quasi stabilisation avec une évolution des prix à la hausse jusqu'à 0,1 %, en revanche mesuré sur 1 an il s'agit d'une baisse de 0,7 %.
Sur l'ensemble de la France métropolitaine, un appartement neuf se vend en ce moment à
4698 €/m², et une maison neuve à
2231 €/m². Attention toutefois, l'intérêt du baromètre LPI SeLoger est qu'il se base sur les prix signés. Ainsi le fait que les acquéreurs dépensent plus ne signifie pas forcément que les prix des biens immobiliers neufs ont augmenté. Il peut également signifier que
le pouvoir d'achat des acquéreurs s'est amélioré. Par ailleurs pour temporiser le tout, l'auteur du rapport rappelle que les prix restent quasiment stables sur 1 an, orientés à la baisse à seulement 0,1 %.
La reprise du marché immobilier semble bien là
Tant dans les ventes d'ancien que de neuf, le dynamisme est de retour. Poussé par l'annonce de la fin de la baisse des taux, les ménages jusqu'alors attentistes passent à l'action. La prochaine parution des taux immobiliers moyens de l'Observatoire CSA/Crédit Logement, en dira long sur l'évolution de la tendance actuelle. Si la courbe ne s'est pas suffisamment inversée pour justifier un mouvement de panique, le déclic a été suffisant pour décider les candidats à l'accession immobilière.
Pour preuve :
les banques sont désormais engorgées, le temps de traitement des dossiers augmente à un tel point que les notaires rallongent les clauses suspensives des avant-contrat.
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