L'achat d'immobilier neuf, combien ça coûte ?

Les prix de l'immobilier neuf sont entre 10 % et 20 % supérieurs à ceux de l'immobilier ancien. Cependant les droits de mutation dus au Trésor Public sont 10 fois moins important dans le cadre d'un achat en VEFA. Les coûts de financement sont les mêmes, mais au final les frais d'achat sont moins importants dans le neuf.

Toute transaction immobilière doit passer par une étude notariale. Le notaire encaisse lui-même la somme versée par l'acheteur, puis prélève les taxes à la source. Parmi celles-ci figurent notamment les droits de mutation, atteignant 4,5 % du prix de vente dans la plupart des départements. Ces droits sont principalement versés aux conseils généraux, la plupart de ces derniers les ayant augmenté afin de compenser la baisse des dotations de l'État.

Toutefois dans le cadre de l'achat d'un logement neuf, les droits de mutation sont réduits à une simple publicité foncière. Effectivement le bien immobilier n'a pas encore eu de propriétaire, il n'y a donc pas de changement de propriété.

À titre d'exemple, sur un appartement ancien à 200 000 €, les droits d'enregistrement dus au Trésor Public s'élèvent à 11 613 €. S'il s'agit d'un appartement neuf, ils ne sont que de 1192 €. 

Les banques financent l'immobilier neuf et ancien de la même manière. Dans tous les cas il sera nécessaire de disposer d'un apport personnel, au moins égal au montant des frais d'achat. Dès lors que la capacité d'emprunt du demandeur est suffisante, ce dernier devra s'acquitter de frais de dossier, pouvant atteindre quelques centaines d'euros. Il lui faudra également payer le prix d'une garantie, soit sous la forme d'une caution, soit d'une hypothèque, soit d'une IPPD. Pour ce dernier budget il faut compter entre 0,8 % et 1,5 % de la valeur du logement convoité.

On considère que les frais d'achat se montent à 8 % dans le cadre de l'immobilier ancien, et 4 % dans le cadre de l'immobilier neuf.