En région parisienne un studio neuf coûte en moyenne 16 % plus cher du m² qu'un appartement neuf de 4 pièces. Selon l'économiste Jacques Friggit, ce serait la faute des investisseurs dont l'engouement générerait une tendance spéculative. Cette même spéculation aurait ainsi une incidence sur le prix des terrains à bâtir.
Dans un rapport rendu public hier pour le compte du développement durable, Jacques Friggit pointe du doigt la
hausse des prix de l'immobilier neuf, notamment en secteur urbain. On constaterait que le prix des appartements de petite surface aurait plus augmenté que celui des maisons au cours des dernières années.
Il s'agirait de l'effet de
l'engouement des investisseurs pour l'immobilier locatif, généré depuis l'apparition de la crise de 2000. Selon l'économiste, la nécessité pour les banques centrales de faire
baisser les taux d'intérêt, a permis à davantage de ménages de trouver le chemin vers l'achat immobilier. Les investisseurs se détournèrent des rendements obligataires désormais moins intéressants, mais également des placements boursiers considérés comme risqués.
Les aides de l'État vinrent ajouter leur pierre à l'édifice, et les investisseurs firent alors augmenter le prix des appartements neufs de petites surfaces. Malgré tout, le rapport conclut que si l'on avait construit 350 000 logements entre 2000 et 2007, les prix n'auraient peut-être baissé que d'un maximum de 2 %…