Notaires : la loi Pinel profite au marché francilien
Publié le 29 Mai 2015 par Ouest Immobilier Neuf
Décidément la loi Pinel plaît aux professionnels de l'immobilier. Après les promoteurs, c'est au tour des notaires d'en vanter les effets bénéfiques sur le marché du neuf. Le dispositif aurait même fait baisser les prix des studios anciens à Paris.
Île-de-France : les investisseurs achètent des appartements neufs
Dans leur dernière note de conjoncture, les notaires de la chambre de Paris Île-de-France constatent une
hausse de 17 % des ventes de logements neufs en région parisienne. Toutefois ce chiffre « ne bénéficie qu'aux appartements neufs », dont les bonnes performances sont tirées vers le haut par la loi de défiscalisation Pinel.
En revanche
les particuliers investisseurs se détachent des logements anciens, démotivés par les « contraintes liées à l'acte de vente et la modification des rapports locataires – propriétaires ».
Par définition un appartement neuf n'a encore jamais eu de propriétaire, les transactions se situent donc entre un promoteur habitué aux exigences légales, et un acheteur bien protégé par la loi. Dans la pratique certains vendeurs d'appartements anciens abandonnent en cours de transaction, perdus face à l'étendue des obligations administratives imposées par la loi ALUR.
Le neuf fait même la concurrence au studio parisien
Les petites surfaces parisiennes ont historiquement mieux résisté à l'érosion des prix dans la capitale. Les notaires rappellent que les appartements ont perdu en moyenne 4,2 % de leur valeur entre le premier trimestre 2012 et le premier trimestre 2015. Au cours de cette même période les prix des 2 pièces ne reculaient que de 2,5 %, tandis que les studios ne subissaient que -2,2 %.
Toutefois il semble qu'une phase de baisse se soit enclenchée depuis le milieu de l'année dernière. Les notaires se gardent bien d'aller aux conditions trop hâtives, avançant la possibilité d'une « homogénéisation des tendances baissières ». Ils ne peuvent toutefois s'empêcher d'avancer l'hypothèse « du retrait des investisseurs du marché de l'ancien », dont la bonne volonté serait refroidie par les exigences en matière de réglementation.
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