La préfecture aurait informé Mme Thamin de l'occupation des squatters par 2 fois, en 2013 et en 2014. Il semblerait que les courriers soient restés sans réponse, et c'est bien là le problème. Dans la pratique cette dame aujourd'hui âgée de 83 ans aurait dû porter plainte dans les 48 h suivant l'occupation de sa maison par les squatters. Elle aurait ainsi pu faire appliquer le droit au logement opposable, et faire évacuer les indésirables.
Les occupations illicites, l'avocat spécialiste en droit immobilier, Me Grégory Cherqui cité par LeFigaro.fr les connaît bien. Selon lui la crise du logement aurait provoqué une recrudescence des squats « depuis 6 ou 7 ans ». Pourtant on entend un autre son de cloche du côté de l'association droit au logement. Son porte-parole M. Jean-Baptiste Eyraud, rappelle que sur les 126 000 jugements d'expulsion prononcés en 2013, seuls 6000 concernaient des occupations illicites. Il rappelle qu'il existe aujourd'hui 2,6 millions de logements vacants en France, pour 140 000 sans-abri.
Aujourd'hui la France en compte un de plus, en la personne de Maryvonne Thamin.
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