Prêt immobilier : les banques en retard
Publié le 15 Mai 2015 par Ouest Immobilier Neuf
Au mois d'avril le principal organisme de caution de France a vu le nombre de prêts immobiliers augmenter de plus de 28 %. En conséquence le marché est repassé dans la zone positive à +1,3 % sur 1 an, mais cet essor a surtout eu lieu au cours des 4 derniers mois. Les banques se sont ainsi retrouvées avec un afflux massif de demandes de crédits à l'habitat, avec pour inévitable conséquence un allongement des délais de traitement.
Un marché immobilier en plein essor
L'information révélée par le quotidien économique lesechos.fr est plutôt inattendue. La Caisse d'Épargne a produit 30 % de prêts immobiliers supplémentaires au premier trimestre, et a désormais besoin de 67 jours contre 60 auparavant pour boucler un dossier.
C'est que la
baisse des taux d'emprunt et l'ajustement des prix du m² ont finalement eu raison des réticences des particuliers. Ces derniers sortent de leur torpeur, et aux dires du président de Foncia interrogé par France Info, les agences immobilières ont augmenté leur activité de 25 %, rien qu'au mois d'avril.
Obtenir son prêt immobilier avant l'échéance de la promesse de vente
Tous les crédits à l'habitat doivent être couverts par une garantie ou une hypothèque. La société Crédit Logement est l'un des acteurs majeurs du marché français, pour chapeauter environ 30 % de la production. Toutes ces demandes de prêts immobiliers aussi nouvelles que subites lui arrivent donc en provenance des banques partenaires.
Alors qu'il fallait 48 heures pour donner une réponse il y a encore quelques mois, les banques doivent aujourd'hui attendre une semaine, parfois plus. Les services administratifs gèrent cet afflux comme ils le peuvent notamment à grand renfort d'embauche en intérim, car au début de la chaîne vendeurs et acheteurs attendent après eux.
Il n'est désormais plus rare de devoir demander un prolongement de la promesse de vente d'une quinzaine de jours, afin d'attendre la réponse de la banque et le versement des fonds. C'est dans ce contexte que certains courtiers observent que les banques relèvent légèrement leurs taux.
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