La proportion de ménages affichant leur intention d'investir dans l'immobilier ne change pas, même si la motivation de l'ensemble des Français s'améliore. Ils sont désormais 34 % à considérer que
le coût du crédit est très favorable, et 42 % à le voir comme favorable. L'ensemble donne donc une proportion de 76 %, en nette augmentation par rapport aux 71 % observés dans l'édition de décembre.
Les
prix des biens immobiliers proposés sont maintenant plus abordables, ce qui satisfait 60 % des personnes interrogées, contre 50 % auparavant. L'offre sur le marché est désormais considérée comme hétérogène par 70 % des sondés, 14 % se déclarant même très satisfaits.
Désormais les incitations fiscales sont perçues comme favorables pour 42 % des personnes interrogées, contre 31 % auparavant. Il reste toutefois 40 % à les considérer comme « plutôt pas favorable », car il est vrai que les avantages fiscaux concernent surtout les
appartements neufs.
La proportion de ménages affichant l'intention d'investir dans l'immobilier locatif, reste à 7 % en ce mois d'avril, exactement comme lors de l'édition précédente.
Ce même sondage montre que 14 % des ménages ont l'intention d'acheter une résidence principale au cours des 12 prochains mois. Les locataires sont même 19 %, sans doute motivés par la peur que le
coût du logement augmente, préoccupation qui se retrouve chez 58 % d'entre eux.
Il reste à savoir combien de ces intentions vont se réaliser, mais là encore l'optimisme est permis. Si en décembre ils étaient 44 % à anticiper une dégradation de leur
situation financière, ils ne sont plus que 33 % désormais. Il reste toutefois que la proportion de ceux qui s'attendent à plus de revenus n'est que de 18 %, contre 16 % auparavant.