Prêt immobilier : courtier ou banquier, à qui s'adresser ?
Publié le 13 Avril 2015 par Ouest Immobilier Neuf
Une acquisition immobilière se fait en recourant au crédit dans la très grande majorité des cas. L’emprunteur contracte un engagement long, parfois au-delà de 20 ans. Il a donc besoin d’être bien conseillé et accompagné dans sa démarche afin d’éviter de sa part toute décision inappropriée. Courtier ou banquier, à qui s'adresser ? Ouest Immobilier Neuf vous en dit plus.
Pour l’Association Professionnelle des Intermédiaires en Crédit (APIC), l’emprunteur mérite la même qualité d’information et de service quel que soit le professionnel à qui il s’adresse.
Parmi tous les acteurs, le courtier est aujourd’hui celui qui a l’obligation de conseil la plus étendue.
Le courtier en crédit a l’obligation légale de proposer aux emprunteurs qui le sollicitent des offres de crédits correspondant à leur situation personnelle, notamment financière. Il lui appartient de justifier par écrit, auprès de ses clients, que les propositions de crédits qui leur sont soumises sont en parfaite adéquation avec leurs besoins.
Courtier et banquier se retrouvent sur un point : l’obligation d’analyser la solvabilité de l’emprunteur.
Ils doivent s’assurer des capacités financières de l’emprunteur. Les partenariats qui les unissent dans la distribution de crédit les incitent à avoir une base commune d’analyse des dossiers de leurs clients.
Reste une différence : alors que le courtier n’a pas le droit de proposer un contrat qui n’est pas adapté aux besoins de son client, la banque, elle, peut se contenter d’alerter sur les risques encourus par la souscription d’un crédit qui n’est pas adapté.
Les courtiers disposent d’un atout de poids pour diminuer les coûts d’un crédit, la délégation d’assurance.
En effet, en permettant au souscripteur d’un crédit de désolidariser celui-ci de l’assurance qui le couvre, les courtiers proposent des économies substantielles par rapport à l’assurance proposée par la banque prêteuse.
Grâce à cela, l’emprunteur voit sa solvabilité respectée et le risque inhérent au crédit diminué.
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