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Nouveau taux de prêt immobilier moyen dans le neuf : 2,26 %

Publié le 05 Mars 2015 par Ouest Immobilier Neuf

Les revenus de l'acheteur d'immobilier neuf diminuent, mais il ne s'en laisse pas compter. Avec des taux d'emprunt également à la baisse, il revient vers les programmes immobiliers, aidé par la bonne volonté des banques et l'usage du PTZ+. C'est ce que révèle le dernier rapport conjointement rédigé par l'organisme de sondage CSA et la société de caution Crédit Logement.

La production de prêts immobiliers pour les programmes neufs augmente officiellement

L'observatoire CSA/Crédit Logement avait déjà fait état d'une augmentation des financements destinés à l'immobilier neuf. L'année 2014 s'était close sur une progression de +3,1 % des dossiers accordés, pour une production globale en hausse de +1,5 %.

Les promoteurs vont se réjouir, car le début de l'année 2015 fait encore mieux. Sur les 3 derniers mois on note une augmentation des prêts immobiliers obtenus de +11,3 %, pour un montant global prêté en hausse de +20,1 %. Avec ces chiffres le marché entre officiellement dans sa phase ascendante sur 1 an : « +0,4 % pour le nombre de prêts bancaires accordés ».

Les banques demandent moins d'apport personnel

Au mois de février les banques ont continué de bénéficier de conditions de financement avantageuses, notamment avec la baisse du rendement moyen des obligations d'État à 10 ans. Les directeurs d'agences ont donc fait ce qu'ils font depuis des années : prêter moins cher lorsqu'ils ont pu emprunter moins cher. C'est ainsi que le taux de crédit immobilier moyen a battu un nouveau record à la baisse en février : 2,26 % pour l'accession dans le neuf.

Mais ce n'est pas tout, avec un PTZ+ à la disposition des primo accédants, les banques ont pu demander moins d'apport personnel. En moyenne les emprunteurs ont diminué leur capital de départ de -4,8 % sur janvier et février 2015, par rapport à la même période en 2014.

Les acheteurs ne se sont pas découragés, même si leurs revenus ont baissé de 2 % sur les 2 premiers mois de l'année. Ce manque à gagner associé à un coût moyen des opérations en augmentation de 1,3 %, débouche sur un coût relatif de 4,69 années de revenus. Il s'agit du niveau le plus élevé que l'Observatoire a eu à constater « depuis le début des années 2000 », mais qu'importe.

Le redémarrage est là, et pour ne rien gâcher il y a finalement plus de logements neufs disponibles sur le marché aujourd'hui.