L’immobilier à Rennes : un marché qui résiste
Publié le 04 Mars 2015 par Ouest Immobilier Neuf
Le Crédit Foncier a livré son analyse du marché immobilier rennais (bilan 2014 et perspectives 2015) lors d’une conférence ce matin à Rennes. Cette réunion a également permis de faire le point sur l’évolution du pouvoir d’achat immobilier dans la ville. Ouest Immobilier Neuf vous fait découvrir les chiffres.
Le marché immobilier rennais affiche en 2014 une bonne résistance :
- le nombre de transactions dans l’ancien est resté stable
- les prix dans l’ancien se sont maintenus, en particulier en centre-ville pour les logements dépendant des copropriétés en bon état
- les prix dans le neuf sont restés stables avec un prix moyen au m² en centre-ville de 3 500 euros ; il est de 2 700 euros (périphérie-secteur courant) et 2 850 euros (périphérie-secteur recherché)
Les conditions de taux n’ont jamais été aussi favorables à l’acquisition de logement. Les taux ont poursuivi leur baisse pour s’établir à un niveau moyen de 2,29 % à la fin janvier 2015, du jamais vu depuis 70 ans. Ainsi, à Rennes, le coût total moyen de l’acquisition d’un appartement a baissé de 10 % en trois ans (2012 à 2014).
Rennes, une des villes de Province où la baisse de pouvoir d’achat immobilier est la plus modérée
L’Université Paris-Dauphine et le Crédit Foncier ont mené une étude consacrée à l’évolution du pouvoir d’achat immobilier selon l’âge des ménages dans les grandes villes françaises entre 1998 et 2010
Rennes (-11 %) est l’une des villes où la baisse de pouvoir d’achat immobilier est la plus modérée parmi les grandes métropoles régionales avec Strasbourg (-9,5 %), Nancy et Reims (-10,1 %)
De 1998 à 2010, à Rennes, le pouvoir d’achat immobilier de chaque tranche d’âge a diminué :
- En 1998, 70 % des ménages entre 30 et 35 ans étaient en mesure d’acquérir un bien immobilier correspondant à leurs besoins ; ils n’étaient plus que 57 % en 2010
- En 1998, 86 % des ménages entre 50 et 55 ans étaient en mesure d’acquérir un bien immobilier correspondant à leurs besoins ; ils étaient 79 % en 2010
Par ailleurs, sur cette même période (1998-2010), le pouvoir d’achat des primo-accédants a baissé d’un tiers alors que celui des secondo-accédants est resté identique.
En 2015, les taux d’intérêt de crédit immobilier devraient rester bas.
Rennes affiche un solde migratoire positif avec l’arrivée de 7 000 nouveaux arrivants par an dans la métropole. Ce dynamisme démographique, combiné à une attractivité économique, devrait préserver Rennes de la baisse des prix parfois marquée qui peut toucher d’autres villes de Province de taille comparable.
Les taux d’intérêt de crédit immobilier, quant à eux, devraient rester très bas.
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