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Publié le 23 Février 2015 par Ouest Immobilier Neuf
Construire des appartements neufs sur du bâti existant, l'idée n'est pas nouvelle. À Paris notamment on a eu recours à cette technique par le passé, afin de surélever les immeubles que l'on appelle «dents creuses». Aujourd'hui la mairie fait appel à cette technique pour atteindre son objectif de construction de 10 000 logements par an, car l'emplacement fait défaut. Selon une étude de l'APUR (Atelier Parisien d'URbanisme), on pourrait ainsi obtenir 40 000 Habitations supplémentaires.
À Paris, le foncier fait défaut
Comme dans toutes les capitales du monde, les terrains constructibles ne sont pas légion à Paris. Et lorsque la municipalité possède de vieux immeuble inutilisés, elle préfère lancer un appel à projets pour réhabiliter, plutôt que de démolir. Aujourd'hui il reste des programmes immobiliers neufs à Paris, mais la mine de logements se trouverait sur les bâtiments existants.
Selon les calculs de l'APUR, 11 520 bâtiments pourraient être surélevés, parfois même de 5 étages. Au final il serait possible d'obtenir 40 000 nouveaux appartements à Paris, avec tantôt un seul logement par chantier, tantôt une dizaine au-dessus d'un bâti existant.
Le dilemme entre la protection de l'architecture et l'exploitation des dents creuses
Au fur et à mesure des plans d'urbanismes se succédant aux politiques de logement plus différente les unes des autres, Paris a fini par construire des dents creuses. On entend par là un bâtiment de petite taille situé entre eux 2 bâtiments de plus grande taille. Il est donc possible de les surélever, pour obtenir un logement supplémentaire.
Si tout le monde est d'accord sur la nécessité d'augmenter le nombre d'habitations à Paris, chacun y va de ses priorités. Pour certains il est avant tout nécessaire de classer les toits de Paris au patrimoine de l'Unesco, pour les autres on ne touche pas à cette héritage architectural que sont les immeubles haussmanniens.
En tout état de cause le chantier durera beaucoup plus longtemps que s'il s'agissait de construire une tour. Car ces 40 000 logements potentiels supplémentaires devront être construits sur pas moins de 8850 parcelles, et devront mobiliser beaucoup de main-d'œuvre.