Si le rapport sur la santé du secteur de la construction édité par la FPI (Fédération des Promoteurs Immobiliers) est catastrophique pour l'Hexagone, il est globalement bon pour la Bretagne. Plus encore, au palmarès des 5 agglomérations dans lesquelles les prix sont en baisse, on compte 5 grandes villes de l'Ouest. Bien entendu il y a des mauvais élèves comme Saint-Malo et le bassin d'Arcachon, mais il y a aussi des leaders comme Rennes qui tire le marché breton vers le haut.
Ces villes de l'Ouest où les prix des appartements neufs sont en baisse
Les conclusions de la FPI montrent que les
prix de l'immobilier neuf baissent dans certaines grandes villes de France, au 3e trimestre 2014 par rapport au 3e trimestre 2013.
La première marche du podium est détenue par la communauté d'agglomération de
Caen, avec un prix moyen à 2943 €/m², soit une baisse de
-7,9 %.
Le Havre propose des habitations encore moins chères, à 2919 €/m², soit une baisse de
-6 %.
Il en coûtera plus pour se loger à
Rennes, 3376 €/m², mais cela représente tout de même
-5,2 % par rapport à 2013.
La 4e place du classement est détenue par Lyon (-4,5 %), et
Rouen prend une très honorable 5e place, avec des appartements neufs à 3159 €/m² en moyenne, ce qui représente une baisse des prix de
-3,2 %.
Les mauvais élèves de l'Ouest
À l'inverse du classement, les prix sont en nette augmentation dans le bassin d'Arcachon (4934 €/m²), pour +15,5 %. Saint-Malo se maintient avec des prix abordables pour une station balnéaire (3580 €/m²), avec toutefois une augmentation de +4,8 %.
Résultats mitigés du côté des ventes d'appartements neufs
Il faudra bien baisser les prix dans la plupart des villes de Bretagne, car
il n'y a guère qu'à Rennes que les ventes augmentent. Dans la capitale de l'Ille-et-Vilaine, les réservations des ventes d'appartements neufs aux particuliers augmentent de 40 %, avec une part de 41 % imputable à l'immobilier locatif. Pour le reste, les performances de Rouen n'évoluent pas, on y note toutefois un fort départ des investisseurs (-31 %). Quant à la ville de
Nantes, les promoteurs pourraient avoir recours aux gestes commerciaux, car le volume de réservation est en chute de -14 %.
De bonnes affaires en perspective.