Pour la FNAIM, l’année 2023 doit être celle du logement |
Entre marché locatif tendu, obligations de rénovation énergétique et difficulté d’accès au crédit, le secteur de l’immobilier fera face à de nombreuses tensions en 2023. Face à ces différents défis, la Fédération nationale de l’immobilier appelle les pouvoirs publics à réellement faire de cette nouvelle année celle de la politique du logement, en s’attelant à proposer des solutions pour tous les Français.
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Alors que la nouvelle année s’annonce pleine de défis, plusieurs vont ainsi devoir être relevés pour que le secteur immobilier ne soit pas trop impacté par les différentes décisions politiques.
Les prix de l’énergie pèsent sur les budgets des propriétaires Ainsi, l’année s’annonce particulièrement compliquée dans les copropriétés, qui vont devoir d’abord faire face à l’augmentation des prix de l’énergie, à commencer par ceux de l’électricité et du gaz. Un sondage flash réalisé fin décembre par la FNAIM auprès de ses adhérents syndics, montre que près de 40% des syndics enregistrent un retard dans le paiement des charges en fin d’année. Malgré tout, la FNAIM salue la mise en place du bouclier tarifaire pour le chauffage collectif, qui reste un dispositif d’atténuation précieux et la perspective d’un « tarif plafond ». “Le plus inquiétant au vu de ces résultats est que la situation va se dégrader dans les mois à venir, avec un pic attendu pour mi-2023 du fait de la temporalité de la copropriété – les annonces du dimanche 8 janvier d’un prix plafond en copropriété vont donc dans le bon sens", souligne Loïc CANTIN, nouveau président de la FNAIM |