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"Mon travail est d’intégrer LE POD dans des projets Giboire"
Publié le 17 Novembre 2022 par Ouest Immobilier Neuf
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Chaque mois OIN donne la parole à celles et ceux qui bâtissent sur les territoires.
Loin d'un simple effet de mode, les espaces de coworking ne cessent de fleurir un peu partout dans l'hexagone, la crise sanitaire n'ayant fait que confirmer une tendance profonde : entre télétravail, difficultés d'accès dans les centres-villes et besoin d'un environnement professionnel doté de nombreux services associés - bien davantage qu'une simple machine à expresso ! - ils ont désormais pignon sur rues. Après une première ouverture à Rennes (35) d' un 1er espace sur plus de 1000 m2, le Groupe Giboire annonce une ouverture prochaine à Angers. Aux commandes du concept et de son déploiement, PIerre Giboire nous ouvre les portes du POD.
OIN Lors du Point Presse qui s’est tenu pour présenter officiellement Le Pod de Rennes (35), le Groupe Giboire faisait valoir qu’il s’agissait bien d’activer une nouvelle « strate » dans l’offre de bureaux. Doit-on comprendre qu’un opérateur ne peut plus se contenter uniquement de proposer « du plateau » aux entreprises et sociétés ?
Pierre Giboire
Il est indéniable que le Groupe suit l’évolution du marché et qu’il a bien pris la mesure d’un changement qui s’opère depuis au moins ces 6 dernières années ne serait-ce qu’au regard du coworking. Et parce que les demandes et besoins des entreprises évoluent, le coworking n’a cessé de se confirmer comme modèle particulièrement souple et flexible sans qu’il y ait pour autant concurrence entre « l’ancienne » offre - avec des baux commerciaux de 3, 6 ,9 - et cette nouvelle. C’est juste qu’il y a toute une nouvelle génération d’entreprises, avec moins d’antériorité et/ou de visibilité, qui ne peuvent encore s’engager sur ce type d’investissements très lourds, en tant que copropriétaires de murs ou locataires. Le coworking est donc particulièrement adapté à leur rythme, qu’il s’agisse (ou pas) à terme d’acquérir ou d’engager des travaux « chez elles »…
Contexte dans lequel, pour en revenir au POD, via les nombreux modes d’abonnements proposés - d’une offre à la journée pour des cadres en déplacement par exemple, au mois, voire davantage - , la souplesse même du modèle permet de suivre et d’accompagner l’évolution des sociétés : elles peuvent commencer avec deux personnes par exemple, monter à 6 ou 8 collaborateurs, et réduire la voilure en fonction de l’évolution de leur business… Idem pour un gros groupe qui veut tester un marché régional avant d’ouvrir officiellement des bureaux.
OIN Le modèle du Pod c’est aussi un autre dimensionnement. D’où la question de la rentabilité au m2 versus votre modèle de La Newsroom que vous avez lancé en amont il y a quelques temps déjà ?
Pierre Giboire
La Newsroom et Le Pod : il s’agit d’entités bien différentes et là aussi les deux modèles se tiennent. Avec, d’un côté, ce modèle de petits espaces créés et gérés par un indépendant - ce qui est encore mon cas via ma société Mer et Média - et de l’autre, l’offre plus conséquente via un promoteur qui peut lui s’engager sur plus de 1000 m2 avec des moyens à la clé.
Et les résultats sont hyper encourageants avec en ce mois de novembre un taux d’occupation au Pod proche des 50%, ce que nous ne prévoyions au moment de l’ouverture que pour milieu 2023 ! Nous sommes on ne peut mieux et plus dans notre Business-plan. Très en avance même !
Quoi qu’il en soit, ce que j’observe, c’est comment à La Newsroom ( au total 750 m2 via 4 adresses rennaises), nous accueillons énormément d’indépendant, toujours en recherche de bien-être, - l’ADN des espaces de coworking - mais d’encore plus de convivialité et de proximité dans les relations tissées sur place. Certains coworkers sont là depuis plus de 3 ans : c’est bien la démonstration d’un modèle qui leur convient totalement. C’est une vraie communauté.
OIN Revenons au Pod, vaisseau amiral de ce qui entend bien devenir un modèle proposé ailleurs qu’à Rennes… Et démonstration aujourd’hui faite avec Le Pod dont l’ouverture est annoncée à Angers au 2nd trimestres 2023 (1) dans la résidence Koncept, mix de résidentiel et de tertiaire, là où celui de Rennes est hébergé au sein d’Identity 3, adresse uniquement tertiaire. C’est une stratégie ?
Pierre Giboire
Pas du tout, même si le temps dira si les résidents du bâtiment de 35 appartements profiteront ou pas en effet de cette offre juste en face, de l’autre côté du jardin.
Pour l’heure, ce Pod est lui aussi proposé dans le bâtiment dédié au Tertaire, face à la voie ferrée, là aussi sur plus de 1 000 m2, avec des différences cela dit. A Rennes, Le Pod se déploie en rdc, au 8ème étage et au 9ème en mezzanine ; à Angers, il le fait sur 4 niveaux : rdc, 6ème, 7ème et 8ème étages avec beaucoup de lumière, des terrasses à chaque niveau dont une ouverte au 8ème. En dehors de l’espace Restauration situé au 7ème et qui peut accueillir 40 personnes, nous avons été très attentifs à proposer à chaque niveau des salles de réunions, des salons, des phone box, ainsi que des espaces conviviaux ou prendre un café par exemple.
Ce qu’il faut ici noter c’est que nous sommes sur un projet directement piloté par le Groupe qui avait acquis le foncier. Mon travail est d’intégrer le Pod dans des projets Giboire qui lui-même peut répondre à des appels d’offre publics ou privés… fort de ce qui devient une jolie marque.
Le Pod devient un argument de plus à faire valoir lors d’un appel d’offre tout en démontrant la palette des savoir-faire du groupe. Ce que je note c’est que si les Appels d’Offre n’ont pas encore tous cette requête, c’est à nous de la suggérer, à côté du
coliving, du résidentiel, du tertiaire… C’est indéniablement appelé à devenir un élément différenciant ! Et nous envisageons déjà d’en proposer un autre, toujours à Angers, au sein du programme Métamorphose. Un projet que le groupe a gagné sur appel d’offres de la Ville et dans lequel magasins, salle de sport et énormément de services seront proposés. On peut en juger : le coworking peut y trouver une place toute choisie ! Même si pour l’heure nous allons juger comment le concept prend. Il s’agit de remplir: c’est tout de même notre business-plan, ne l’oublions pas.
(1) Matthieu Lecoq, nouveau directeur adjoint des espaces LE POD sera office manager de ce futur "POD Angers Gare"
OIN Et ceci alors que vous voyez déjà poindre le second marché du coworking. C’est-à-dire ?
Pierre Giboire
En règle générale, au moment d’ouvrir un Pod dans une ville, nous avons des critères précis : des emplacements en centre-ville dans une capitale régionale (de quoi suivre potentiellement le groupe Giboire dans ces nouvelles régions où il ouvre actuellement des bureaux), plutôt sur du Neuf (même si nous réfléchissons à en ouvrir un autre à Cesson-Sévigné dans le cadre d’un programme de rénovation, toujours sur un immeuble détenu par le Groupe), et à proximité directe des moyens de communication (les pôles intermodaux).
Pour autant en effet, le second marché en périphérie est une réalité. Tout simplement parce qu’il évite aux salariés de 1ère ou 2nde couronne des villes de ne plus avoir à se coltiner des rocades bouchées entre 7H et 9H. Sans parler ensuite de devoir « rentrer » dans le centre-ville, d’y chercher une place le cas échéant... C’est exactement le cas à Cesson-Sévigné avec cette opportunité à La Rigourdière pour être précis, près de la rocade, de la route de St-Malo, avec beaucoup de services et commerces sur place. Un espace de coworking en entrée/sortie de ville est donc une authentique alternative en même temps qu’une stratégie.
(Lors de l'inauguration officielle du POD à Rennes. Septembre 2022)