Quel horizon pour l'immobilier en 2018 ?
Publié le 04 Janvier 2018 par Ouest Immobilier Neuf
2017 fut une année a caractère exceptionnel avec des volumes de transactions en augmentation de 10 % dans un contexte de maintien des taux à des niveaux attractifs. Cependant pour le réseau cette augmentation cache un grand contraste entre la capitale et les grandes villes de France qui voient leurs prix augmenter de 5 % en moyenne et les zones rurales dont les prix stagnent.
2018 : continuité de 2017 ?
Cette dynamique devrait perdurer car en effet les indicateurs économiques devrait progresser au même rythme en 2018. Le réseau prévoit une stabilité des taux et une poursuite de l'activité immobilière à un niveau élevé. Bordeaux affiche l'augmentation des prix la plus importante (+16,5 %), loin devant Paris (+ 5,8 %) ou Lyon (+ 7,7 %) ou Nantes (+5,5 %). Cette augmentation est une exception, un effet de rattrapage des prix dont profite la ville mais qui devrait s'essouffler bientôt selon les analyses des Notaires de France. Les prix augmentent également dans la ville de Toulouse (+ 4,2 %) et Nice (+ 5,8 %) qui profite d'un dynamisme de fin d'année avec un beau rattrapage au second semestre en partie dû au retour des investisseurs. Rennes affiche une hausse de 3,4 % et bénéficie d'une politique logement intelligemment appliquée par la municipalité qui allie construction neuve, logement social et rénovation pour contenir la hausse des prix. La métropole bénéficie d'un taux de chômage inférieur à la moyenne nationale et la hausse des transactions sur l'immobilier de bureaux confirme l'intérêt des entreprises pour la ville de Haute-Bretagne.
Un pouvoir d'achat en danger
La stabilité des taux depuis avril 2017 confirme que les conditions de financement restent exceptionnelles. On peut emprunter à 1, 54 % en moyenne sur 20 ans. La hausse rapide des prix de l'immobilier pèse sur une demande qui s'affaiblit progressivement. Elle écarte les ménages les plus jeunes, en primo-accession pour la plupart d'entre eux et faiblement dotés en apport personnel. En outre, les taux bas compensent plus difficilement la hausse des prix. Après cinq années de hausse continue, le pouvoir d'achat immobilier des ménages français ne progresse plus.
Vous aimerez aussi :
investir
21 Décembre 2017
innovation
30 Novembre 2017
investir
24 Novembre 2017
investir
21 Novembre 2017