La Bretagne en péril ?
Publié le 21 Novembre 2017 par Ouest Immobilier Neuf
La baisse des APL, associée à la diminution du prêt à taux zéro (PTZ) et la disparition du Pinel, ferait courir un risque important à la Bretagne selon les professionnels du secteur. Après les notaires, c’est au tour des professionnels de la construction de pousser un cri d’alarme. Selon ces derniers, les différentes réformes engagées par le gouvernement pourraient aboutir à une baisse supérieure à 5.000 logements construits par an.
Un territoire dynamique
La Bretagne est un territoire dynamique qui accueille tous les ans plus de 18.500 nouveaux habitants. Le besoin en terme de logements est important. Or les réformes du gouvernement pourraient réduire de 5.000 à 7.000 le nombre de logements construits : 3.500 chez les bailleurs sociaux, 2.000 dans la promotion privée et 2.000 à 3.000 chez les primo-accédants en maisons individuelles. L'impact est donc très fort.
Côté HLM
Côté HLM justement, la baisse des APL confirmée encore la semaine dernière par Emmanuel Macron aura un impact direct sur les revenus de celles-ci. 168.000 logements en Bretagne, pour 740 millions d’euros de quittances chaque année. Avec cette mesure, on perd 70 millions. La trésorerie des sociétés HLM françaises avoisine les 8 milliards d’euros. Cela ne représente que deux mois et demi de fonctionnement.
Choc de la demande
Les représentants de la FFB et de la FPI Bretagne ne se risqueront pas à suivre le patron de l’ARO dans ses explications. Et préféreront concentrer leurs attaques sur la loi de finances concoctée par le gouvernement, qui revoit le PTZ et le dispositif Pinel. Plutôt qu’un choc de l’offre, on va avoir un choc de la demande, prévient Patrice Pinson, président de la FPI Bretagne. Dans la promotion privée, quelque 2.000 logements sont dans les cartons à Brest, Quimper, Lorient, Vannes et Auray. Cela remettra en cause certains d’entre eux.
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