La Bretagne : terre de résidence secondaire
Publié le 27 Juin 2017 par Ouest Immobilier Neuf
Régulièrement, les Notaires de l’Ouest publient leur analyse du marché du logement. Cette analyse est d’autant plus appréciable car les cartes comprennent les 5 départements bretons. C'est ainsi que nous pouvons vous préseter le baromètre de l'immobilier breton à ce jour.
Une activité immobilière dynamique
Résidence principale, primo-accession, investissement, tous les segments du marché sont concernés par la hausse de l’activité de l'immobilier. Même le marché de la résidence secondaire, paralysé par le durcissement de l’imposition des plus-values, a retrouvé des couleurs. Justement, l’été dernier, Le Peuple breton avait publié dans ses colonnes une étude assez complète sur le phénomène de résidences secondaires en Bretagne. Auparavant, les acquéreurs de résidences secondaires avaient en moyenne entre 40 et 50 ans, alors qu’aujourd’hui ils ont plutôt entre 50 et 60 ans et préparent leur préretraite. Les mobilités professionnelles, souvent subies, déracinent des habitants qui auraient préféré rester chez eux. Il est donc compréhensible que, la retraite venue, ces mêmes personnes souhaitent revenir.
En avant les retraités !
Même si la tendance montre que les acquéreurs sur la région sont majoritairement des locaux et des actifs, les notaires constatent, sur le littoral, une progression sensible, au cours des dix dernières années, de la participation des retraités. Et de préciser justement que souvent, il s’agit de Bretons ayant quitté leur région pour raisons professionnelles. L'offre se concentre sur quelques stations balnéaires dans lesquelles les acquéreurs recherchent un pied-à-terre.
L'attrait des métropoles bretonnes
La Bretagne attire également de plus en plus de personnes à la recherche de calme. D’autant que la région offre à ces jeunes retraités des services de proximité. Dans les grandes villes, Rennes, Nantes ou Brest le marché est largement animé par des "CSP+" (cadres moyens ou supérieurs). Le critère de proximité avec son lieu de travail devenant de plus en plus important, les prix augmentent dans les centres urbains. Ce phénomène tend à écarter les classes dites « moyennes » du marché. Ces dernières investissent, quant à elles, massivement dans les couronnes des agglomérations. C’est donc la double peine pour les travailleurs qui, pour disposer d’un logement agréable, doivent quitter les centres où ils travaillent et multiplier les déplacements. Le phénomène de métropolisation ne fait qu’aggraver cette exclusion progressive.
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