Si de nos jours il est plus utile de louer à l'année un appartement lorsque l'on est étudiant, quels sont les avantages à plutôt se tourner vers l'achat de son logement ? Ouest Immobilier Neuf vous explique tout !
Des régions accessibles
D'un point de vue patrimonial, les professionnels plaident pour un investissement dans la pierre, à condition bien évidemment de disposer de la capacité financière et d'un niveau d'endettement acceptables. C'est toujours mieux que de verser un loyer à fonds perdu. Même si les valeurs remontent partout en France, le prix d'un studio reste inférieur à 100 000 euros en région. Il faut compter entre 70 000 et 90 000 euros à Marseille, Nantes et Lyon.
Paris : hors de prix !
En revanche, à Paris, de telles surfaces se vendent plus cher. Les tickets d'entrée sont compris entre 120 000 et 180 000 euros. Récemment, un studio de 19 m², situé dans le 12e arrondissement es vend pour 165 000 euros. Un achat de 80 000 euros financé avec un crédit au taux de 1,2 % sur vingt ans, nécessite de débourser une mensualité de 395 euros.
Un timing serré
Décider de devenir propriétaire pour installer son jeune n'est pas aussi simple pour plusieurs raisons. D'abord, il y a un problème de timing. Les parents commencent à prospecter à compter des premiers résultats d'admission, soit dès le mois de juin, et cela dure généralement jusqu'en octobre. Or cette fenêtre de tir est étroite pour trouver et acheter un tel bien, d'autant plus qu'il y a les vacances d'été au milieu. C'est d'autant plus difficile que cette clientèle se trouve en concurrence directe avec les investisseurs et les primo-accédants, friands eux aussi, de studios et de deux-pièces. Ensuite, compte tenu de la dynamique actuelle du marché et de la rapidité de vente des biens, il faut vite se décider.
Attention aux frais supplémentaires !
Le remboursement du crédit ne sera pas la seule charge à assumer. Il faudra penser à s'acquitter aussi des charges de copropriété et des éventuels gros travaux prévus dans l'immeuble. Mieux vaut se renseigner sur ces dépenses prévisionnelles. Le montant de la taxe foncière, parfois salée dans certaines communes, est également à connaître. L'achat comporte d'autres inconvénients. D'abord, cette formule est peu souple, avec un engagement sur plusieurs années de détention. Il faut être en mesure de conserver le studio pour amortir les frais de notaire, de garantie et les éventuels travaux. Or rien n'est jamais sûr au cours de la première année après le baccalauréat. Le jeune peut ne pas se plaire, changer d'avis, décider d'abandonner sa formation pour en suivre une autre ailleurs.
Quel est le rendement ?
Certains parents anticipent cette phase d'études loin de la maison. À condition de ne pas se tromper de ville, cette option est séduisante compte tenu des rendements lucratifs des petites surfaces. La rentabilité d'un studio oscille entre 4,1 % à Paris et 10,9 % à Limoges. À titre indicatif, il faut compter 10 % à Perpignan, 7,7 % à Lille, 7,4 % à Montpellier, 7,2 % à Strasbourg, 6,8 % à Toulouse et 5,6 % à Bordeaux.