L'hôtel particulier de l'avenue Aristide Briand sera détruit à Rennes
Publié le 18 Avril 2017 par Ouest Immobilier Neuf
La cour de cassation a donné droit au promoteur Réalités qui souhaite construire un immeuble à Rennes, avenue Aristide-Briand. L’arrêt met fin au marathon judiciaire poursuivi par les riverains et défenseurs du patrimoine. Le Conseil d’État vient de confirmer le permis de construire accordé au promoteur concernant la villa du 69 avenue Aristide-Briand, actuellement murée après des occupations illégales.
Les mosaïques préservées
Basée à Saint-Herblain (Loire-Atlantique), le groupe Réalités voit ainsi confirmer son projet pour un immeuble de 31 logements au 69 avenue Aristide-Briand à Rennes. Riverains et défenseurs du patrimoine résistaient depuis quatre ans pour sauver l’hôtel particulier Belle Époque qui figure à l’inventaire du patrimoine d’intérêt local réalisé par la Ville. Le promoteur qui l’a racheté à ses héritiers prévoit de le démolir, mais de conserver toutefois dans le hall du nouvel immeuble les décors réalisés par le mosaïste Isidore Odorico.
Bataille juridique
Déboutés devant le tribunal administratif de Rennes puis la cour administrative d’appel de Nantes, deux particuliers revenaient une dernière fois devant le Conseil d’État pour demander l’annulation du permis de démolir et de construire délivré le 2 avril 2013 par la mairie de Rennes. La secrétaire de l’association Pari-Rennes qui milite activement pour la protection du cadre de vie autour de la rue de Paris, soutenait notamment que le bâtiment devant être démoli présente un caractère exceptionnel justifiant sa protection » et que sa démolition était de nature à compromettre la protection et la mise en valeur du patrimoine bâti. La plus haute juridiction a finalement confirmé les décisions rendues par ses homologues rennais et nantais. Plus rien ne s’oppose désormais au projet immobilier.
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