Louer sa résidence secondaire : la marche à suivre
Publié le 12 Avril 2017 par Ouest Immobilier Neuf
Durant deux jours, 120 professionnels de l’immobilier de loisir et de la location de vacances se sont réunis pour évoquer l’avenir de leur profession : innovation dans les services, changement des pratiques, les nouveaux types de mandats, la rénovation des résidences de vacances, autant de sujets qui ont animé les débats.
La FNAIM a présenté les résultats de deux études : l’une menée avec l’IFOP sur les habitudes et les motivations des propriétaires de résidence secondaires, la seconde réalisée via internet par la cellule économique de la FNAIM sur le poids des professionnels de l’immobilier de loisir. Avec un taux de satisfaction client des agents de 88 %, la mise en location d'une résidence secondaire par le biais des professionnels de l’immobilier est une formule qui marche !
Un vrai modèle économique
La mise en location de sa résidence secondaire est une pratique communément partagée : 40 % des propriétaires y ont recours. Les durées sont variables : ils sont 45 % à la louer moins de 10 semaines par an tandis qu’un quart louent leur maison tout au long de l’année. Cependant, la majorité (60 %) se la réserve pour un usage personnel, le plus souvent pendant l’été. Chacun résout son équation personnelle à sa manière, mais en règle générale la motivation principale est la même : couvrir les charges d’entretien. Au-delà, les motivations s’émoussent. La crainte d’hériter de nouveaux soucis l’emporte sur la perspective de gains. Plusieurs types de peurs sont également paralysantes, comme la crainte de ne pas trouver assez de clients ou l’astreinte d’être sur place. Pour toutes ces raisons, le revenu d’appoint procuré par les locations plafonne assez vite : les deux tiers des propriétaires (62 %) ne gagnent pas plus de 5 000 € par an par ce biais.
Une pratique à développer
Ces chiffres sont une preuve de l’efficacité et du professionnalisme des 1 600 salariés du réseau répartis sur tout le territoire. Cependant, il existe encore un potentiel de croissance. Parmi les 60 % qui réservent leur résidence à leur usage personnel, 29 % projettent de la mettre en location et de passer par une agence. S’ils ne le faisaient pas jusqu’à présent, c’est en raison de blocages liés à la complexité supposée de la procédure. Bon nombre de particuliers réclament aussi la présence d’une personne sur place pour veiller à leurs intérêts. De ce fait, La FNAIM et les professionnels de l’immobilier ont ici un réel travail de pédagogie à faire pour expliquer leur rôle et la valeur ajoutée des agences immobilières, acteurs territoriaux à part entière.
Un marché gagnant-gagnant
Le mandat participatif et un autre élément puissant de motivation qui réside dans le nouveau contrat adapté par la Fédération. Il permet d’inciter le propriétaire à participer à la recherche de locataires. S’il trouve un ou plusieurs clients pour son bien, il accède à des conditions commerciales plus avantageuses avec son agence mandatée. Un nouveau modèle "gagnant-gagnant" en plein essor, qui devrait attirer 41 % des propriétaires de résidences secondaires. En favorisant l’essor de nouvelles pratiques de location, les professionnels démontrent qu’ils sont capables de s’adapter à l’évolution des comportements de leur client tant propriétaires que locataires
Source : fnaim.fr
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