Avec les taux d’intérêts qui diminuent depuis août 2016, la Loi Pinel et autres évolutions favorisant l’investissement dans l’immobilier neuf, aujourd’hui la majorité de l’immobilier français profite de l’augmentation des prix. C’est face à cela que l’on observe un parallèle entre les villes qui arrivent à tirer avantage de la situation, et celles qui voient leurs prix totalement chuter.
Tomber pour mieux se relever…
Même si l’année 2016 commençait très difficilement pour le marché de l’immobilier vannetais, le début de l’année 2017, lui, nous donne davantage des raisons d’être optimiste pour la suite. En effet, selon Trouver-un-logement-neuf.com, les augmentations peuvent être extraordinaires pour les villes qui ont connu une période plutôt sombre en enregistrant de fortes baisses début 2016. Cela s’explique par la hausse des taux d’intérêts des crédits immobiliers qui ont fait gagner beaucoup d’argent aux propriétaires. Ainsi, certaines villes comme Vannes ou La Baule-Escoublac ont enregistré des hausses très importantes en comparaison avec 2016. En effet, la ville vannetaise, en seulement 6 mois, a connu une hausse exceptionnelle de 13,6 % depuis août 2016, et La Baule-Escoublac qui la suit de près a vu ses prix augmenter de 12,1 %, également sur une période très courte.
Quand certains progressent, d’autres chutent
Annecy-le-Vieux, en Haute-Savoie, obtient tout comme Vannes, la première place du classement, mais, dans celui des plus grosses baisses des prix. Quand certains profitent des conditions propices à l'investissement, d’autres sont en difficulté. Il est vrai que la ville du 74 a enregistré, sur à peine 6 mois, une baisse impressionnante des prix du neuf de 11,5 %. Saint-Malo n’est pas non plus en pole position concernant le marché de l’immobilier neuf, avec une baisse enregistrée à 9,5 % sur 6 mois également. Pour un trois-pièces, il faut compter en moyenne 194 500 euros.
Un contexte qui favorise l’investissement dans l’immobilier neuf
Dans une situation où les taux d’intérêts ne font que diminuer au fur et à mesure des années, la question de l'épargne est au cœur des débats. Ainsi, c’est au marché du neuf que les ménages s'intéressent davantage. Pourquoi devrais-je épargner alors que je gagnerai au change en investissant dans l’immobilier neuf ? Voici la question qui se pose actuellement. D’autre part, dans un contexte économique incertain, avec le brexit, l’avenir de la France n’est pas assuré donc les ménages établissent une logique d’anticipation.
Traditionnellement, la période hivernale voit les ventes concernant l’immobilier neuf décroîtrent mais depuis l’année dernière ce n’est plus le cas : peut-être assistons-nous à une nouvelle ère immobilière où le marché du neuf prend progressivement le dessus sur le marché des biens plus anciens?
Source : Les Echos, SeLogerneuf, L'OBS - Crédit photos : Capifrance