Pourquoi vaut-il mieux emprunter si vous avez les liquidités ?
Publié le 21 Juin 2016 par Ouest Immobilier Neuf
Malgré les excellentes conditions financières actuelles avec les records des taux de crédits immobiliers, certains investisseurs restent réfractaires au crédit. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, peu importe votre situation financière, vous avez sans doute fortement intérêt à souscrire à un prêt immobilier.
Des taux historiquement bas
Les taux des crédits immobiliers ne cessent de baisser, ils oscillent actuellement entre 1 et 2 % (hors assurance) pour une durée d'emprunt supérieure à 10 ans. Cette baisse permet aux nouveaux acquéreurs d'investir dans un bien immobilier plus grand ou mieux placé.
Emprunter est rentable !
Cependant, certains investisseurs restent réfractaires au prêt immobilier malgré ces avantageuses conditions financières et préfèrent acheter comptant ou mobiliser leurs économies afin de limiter le montant de l'emprunt. Il est de nos jours préférable d'emprunter. Prenons exemple avec un acquéreur d'un bien à 100 000 € disposant de cette somme n’a pas intérêt à désinvestir son épargne qui lui rapporte 1%, a calculé Empruntis. Il vaut mieux qu'il emprunte au taux de 1,04 % sur 15 ans. S’il conserve son épargne, elle lui rapportera 17 000 € en 15 ans. S’il emprunte, ses mensualités s’élèveront à 8 046 € et son gain, au final, sera de 8 954 €.
Grâce à l'emprunt, l'immobilier est le seul actif dans lequel on peut investir sans disposer des fonds nécessaires. Aujourd'hui vous pouvez emprunter entre 1 et 2 % pour investir dans un bien qui, une fois loué, vous rapportea entre 3 et 6 % !
Votre patrimoine est protégé
Recourir à l'emprunt sécurise votre opération immobilière. En effet, si l'emprunteur vient à décéder, la banque assumera le paiement des mensualités grâce à l'assurance souscrite lors de l'engagement. Le bien immobilier revient entièrement payé aux héritiers, même si ce défunt disposait des fonds nécessaires pour cet investissement, ils percevront cette somme en plus du bien.
Source : © LeFigaro.fr
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