L'immobilier de Paris est moins cher pour les riches étrangers
Publié le 04 Novembre 2015 par Ouest Immobilier Neuf
Avec la baisse de l'euro, l'immobilier de luxe parisien attire davantage de riches acheteurs. Ils sont majoritairement européens et originaires des pays émergeant, c'est ce que révèle une étude du réseau Savills. Ils viennent rechercher une fiscalité avantageuse, car maintenir un appartement à Paris pendant 5 ans coûte moins cher qu'aux États-Unis.
Moins de 15 % du prix d'achat
Les étrangers souhaitant acheter à Hong Kong ou à Singapour devront s'acquitter d'une taxe de 15 % sur les droits de mutation. Cette mesure avait été prise par les gouvernements locaux pour endiguer les prix de l'immobilier. A Paris
le budget de la municipalité prévoit une hausse à 4,5 %, après être longtemps plafonné à 3,8 %. En revanche les taxes sont quasi inexistantes à la revente, pour représenter moins d'1 % du prix négocié.
En revanche elles sont beaucoup plus importantes aux États-Unis, où un vendeur supportera près de 7 % du coût à la vente, contre un peu moins de 5 % en France. Quant au coût d'entretien n'en parlons pas, rien qu'à New York les propriétaires doivent s'acquitter de taxes foncières de 1,6 % de la valeur vénale du bien qu'ils possèdent. Au final maintenir une résidence secondaire en France pendant 5 ans coûte moins cher qu'aux États-Unis, et les acheteurs reviennent.
Immobilier de luxe à Paris : qui achète où ?
En 2015 les ventes d'appartements hauts de gamme ont véritablement bondi dans le premier arrondissement, avec 31 transactions au-delà d'un million d'euros, pour un prix médian de 11 730 €/m². Il faut dire qu'avec la baisse de l'euro par rapport au dollar US, le pouvoir d'achat des américains a augmenté de 19 % en seulement 1 an et demi. Outre-Manche les Anglais ne sont pas en reste, le même capital leur permet désormais d'acheter 14 % plus cher qu'en janvier 2014.
Et pourtant les Européens restent majoritaires parmi
les acheteurs d'immobilier de luxe à Paris. Nos voisins d'outre-Atlantique et d'outre-Manche sont d'ailleurs minoritaires par rapport à ce que le réseau Savills classifie parmi « autres », c'est-à-dire les fortunes des pays émergeant. Tous ces acheteurs ont dépensé
1,5 milliards d'euros au 1er semestre 2015 pour placer leur patrimoine dans la capitale française.
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