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Le prix des appartements neufs stagne à Brest

Publié le 25 Septembre 2014 par Ouest Immobilier Neuf

Alors que le prix des appartements anciens dans le Finistère a baissé de 2012 à 2014, les appartements neufs résistent. Le baromètre des notaires de l'Ouest montre que le volume des ventes augmente même de 7 %. Il semble que la réduction des stocks permette de maintenir les prix tels quels.

Logements neufs en Bretagne : le pire est évité

Dans leur rapport de septembre, les notaires de l'Ouest mettent en avant l'attentisme de la clientèle sur les appartements neufs.

Les prix de l'immobilier neufs ont bien résisté en Bretagne, en particulier à Brest où ils n'ont quasiment pas bougé. À Nantes et à Rennes on note toutefois une décote de 0,9 %, rien de bien méchant. Cette stabilisation des prix est certainement due à l'attentisme des promoteurs. Face un stock de 100 000 logements invendus dans toute la France, ces derniers ont bien été obligés de ralentir la construction.

En conséquence, en 1 an les mises en chantier ont reculé de près de 20 % en France.

Peu d'investisseurs, peu de primo-accédants

Les logements ne se vendent pas car les investisseurs privés et primo-accédants ne se pressent pas au portillon. Comme tous les professionnels de l'immobilier, les notaires pointent du doigt la loi ALUR et la fiscalité. Les investisseurs potentiels ont peur de se voir subitement imposés sur les loyers perçus, pris au piège d'une réglementation trop instable.

Les primo-accédants se verraient bien dans un appartement neuf à Brest avec confort et performance énergétique, mais le budget reste le principal frein. Alors qu'il leur est possible d'acheter un appartement ancien entre 1010 €/m² et 1570 €/m², ils devront débourser de 2330 €/m² à 2860 €/m² pour se loger dans du neuf. Et pourtant un calcul montre qu'ils seront gagnants à long terme, sur les économies d'énergie et la possibilité de plus-value.

Il faudra attendra quelques mois pour mesurer l'impact du nouveau PTZ+ sur le marché immobilier neuf breton.